lundi 24 novembre 2008

La Convention « La société face au cancer » pour un deuxième plan Cancer.

La Convention « La société face au cancer » pour un deuxième plan Cancer

La première Convention de la société face au cancer, le 23 novembre à la Grande Arche, à Paris, a rassemblé plus de 2 000 personnes – malades, associations, professionnels de santé, élus.
Pour le professeur Larra, président de la Ligue nationale contre le cancer, il faut passer un cap et faire face aux questions de société que pose la maladie, notamment en matière sociale.
Le président de la Ligue a rappelé que le poids des inégalités sociales qui entraînent une moindre participation des plus défavorisés aux opérations de dépistage du cancer. Le cancer fragilise, isole, et appauvrit les malades. Ils ont du mal à conserver leur emploi, ils sont discriminés pour accéder à l’emprunt, ils supportent des primes d’assurances très importantes...

La Ligue contre le cancer a annoncé la création d’un Observatoire social national pour évaluer leurs conditions de vie, repérer les difficultés et faire des propositions constructives. D’ici deux ans, une autre Convention devra mesurer les progrès accomplis.

En 1998, les Etats généraux du cancer avaient permis une prise de parole des patients. Leurs propositions ont débouché sur des progrès grâce au premier Plan cancer (2003-2007) : adaptation du système de soins, annonce du diagnostic au patient, lancement de l’Institut national du cancer (INCa), création des cancéropoles pour la recherche...

Dès janvier prochain, la Ligue remettra ses propositions pour un deuxième plan cancer : dans un discours lu au nom du Président de la République, la ministre de la Santé a promis des efforts supplémentaires pour la recherche, la prévention, l’accès aux soins, la lutte contre la douleur ou encore l’accompagnement à domicile

[24.11.08]

Le site de la Ligue : www.ligue-cancer.asso.fr/

A lire également le dossier de Viva (novembre 2008) :
Comment nos cellules s’emballent
et notamment, sur les problèmes sociaux que pose la maladie :
« A mon retour au travail, on m’a mis au placard »
Difficile d’obtenir un crédit après la maladie
Les malades sont obligés d’emprunter pour couvrir les frais

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