Par Destination Santé Destination Sante - Lundi 8 septembre, 18h04
Une équipe INSERM vient d'identifier une mutation génétique liée à la génèse de tumeurs mammaires bénignes. Cette première mondiale pourrait permettre à terme, de mieux comprendre le rôle d'une éventuelle prédisposition génétique dans la survenue de cancers du sein.
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Les chercheurs de l'unité INSERM 845, en collaboration avec un groupe d'endocrinologues de l'hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris, ont suivi 100 femmes présentant toutes de nombreux fibroadénomes dans les seins. Il s'agissait donc de nodules solides bénins.
Mais « c'est leur multiplication en nombre qui a suscité l'intérêt des chercheurs » précise l'INSERM. Et cette question : le processus est-il lié à un contexte génétique ? La réponse est oui, les résultats mettant en cause une mutation anormale d'un récepteur de la prolactine. Une hormone qui intervient notamment « dans le développement du tissu mammaire dès la puberté » poursuit l'INSERM.
La mutation rendrait la prolactine active en permanence, induisant une stimulation continue de la croissance des cellules mammaires. Pour les auteurs, « il est désormais important de savoir si cette anomalie représente un nouveau marqueur dans une pathologie comme le cancer du sein »…
Source : INSERM, 8 septembre 2008
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